I love Harvard (S. Elhe Dobson) ► Douglas Booth

Mon histoire

« « V'la la gueule du mioche putain ! » était la première phrase qu'avait entendu Sloan à sa naissance.

- Prononcer par qui ?

- Par sa mère tiens ! La plus sexy strip-teaseuse du quartier que tous les mecs que le bar accueillait aimaient bien se taper ! Vous vous rendez-compte ? Elle a donnée naissance à gosse alors qu'elle sait même pas quand et ou elle l'a fait et qui est le père. Vous y croyez vous ?

- Ben en tout cas, j'vous promet que l'gamin aura pas un bel avenir ! Sa mère a une réputation de péripatéticienne dans les tous les quartiers de la ville, alors quelle école serait assez folle pour accueillir son enfant ? Et puis j'espère pour lui que le niveau du QI n'est pas héréditaire, parce que sa mère, elle a pas inventé l'eau chaude ! »

Voilà comment les habitants du quartier, dans lequel vivait Sloan et sa mère, parlaient d'eux. Sloan avait surprit cette conversation alors qu'il n'avait que 4 ans. Pour un enfant de 4 ans, celui-ci était très débrouillard, c'est sûr qu'avec une mère qui le laisse toujours tout seul, ce n'est pas évident au début, mais on apprend vite. Des fois, il ne mangeait pas pendant 1 ou 2 jours. Il lui arrivait même de ne pas voir sa mère pendant plusieurs jours d'affilé. Dans ce cas, elle le laissait dans son lit et lui laissait une bouilli dans un coin de la pièce. Sloan avait apprit par lui même à escalader les petits barreaux du lit, et il était bien obligé s'il voulait manger. En général, la bouilli était infecte, mais il la manger parce qu'il n'y avait que ça. Il était encore petit, il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait manger car sa mère s'était toujours contentée de lui donner ça, alors il avait déjà essayé de mordre ses jouets, mais en générale il se faisait mal, alors il mangeait la bouilli. Il en avait marre de rester toujours dans cette chambre, il ne savait pas que le mot pour décrire cette endroit était "cage", mais il était conscient de sa définition. Enfin, sa mère avait installer une minuscule télé dans la chambre, celle-ci fonctionnait tout le temps, même la nuit. Au début il n'arrivait pas à dormir à cause du vacarme qu'elle produisait, puis comme toute chose à laquelle il n'y a pas de remède, on se contente de vivre avec. Lorsque sa mère était là, elle lui parlait peu, du moins elle répétait des dizaines de fois les choses que l'on doit savoir en espérant qu'il les retienne. Puis quand elle n'était pas là, c'est cette fameuse télé qui faisait le boulot. A force d'entendre toutes sortes de choses, Sloan a apprit par lui même à parler. Du moins à essayer. A 4 ans, il savait déjà nettement bien marcher, comme si c'était inné. Il pouvait même sortir de chez lui. C'était dangereux, il aurait pu lui arriver n'importe quoi, mais sa mère s'en fichait. Elle aurait certainement était soulagée de ne plus avoir ce poids, de se sentir encore plus libre, bien qu'elle l'était déjà totalement. Alors c'est les voisins qui s'occupaient de vérifier s'il n'allait pas se balader dans la rue. Et si ça arrivait, d'aller le raccompagner dans sa "maison" et s'arranger pour qu'il n'en ressente plus jusqu'à l'arrivée de sa mère.
Mais un jour, alors que la journée semblait se dérouler normalement, Sloan sorti de chez lui. Alors que Bob, un des voisins, était en train de jouer de la guitare, c'est en levant le nez qu'il vit Sloan. Que faisait-il ici, dans son salon ? Comment était-il rentré ?
Sloan était débrouillard, mais tout de même, il n'avait encore jamais fait ça. Est-ce le son que produisait sa nouvelle guitare qui avait attiré Sloan ?
Sloan s'était approché de Bob et frottait une des corde de la guitare en disant guitare. Bob l'avait alors regardé et lui avait demandé s'il voulait essayer. Sloan avait acquiescé avec un grand sourire et la pupille de ses yeux plus brillante que jamais. Bob lui avait montré quelques accords et lui avait tendu la guitare. Sloan avait reproduit exactement le même son. Puis il s'était arrêté et avait fixé la télé. Bob s'était approché pour reprendre la guitare, croyant que celui-ci n'était plus intéressé par celle-ci. Puis Sloan avait replacé ses doigts et avait commencé à jouer le morceau qui venait de passer à la télé. wouaaaah avait lâché Bob. A part quelques petites fautes dû à ses doigts trop petits pour la guitare, il n'avait fait aucune erreur. Et c'est à partir de là que Bob s'était décidé à lui enseigner la guitare et lui apprendre à lire des partitions. Parce que, oui, il était certain que s'était un génie, il avait beaucoup de potentiel. En plus, ça serait beaucoup mieux pour lui de voir du monde que de rester toute la journée dans cette chambre avec la télé à fond et un lit à barreaux.
Sloan apprenait très vite. Et de toute évidence, il avait l'air d'aimer ça, ce qui enchantait Bob. Ayant atteint les 7 ans, Sloan, qui savait parfaitement jouer de la guitare, jouer en compagnie de Bob, ou se décidait à aller jouer avec les copains qu'il s'était fait dans le quartier.
Et, contrairement à ce que disait les gens des bars, il avait été accepté dans une école et obtenait de bons résultats. Lorsqu'il ne comprenait pas, il allait demander à ses amis s'ils avaient comprit, ou aller tout simplement demander aux voisins de l'aider. Pour son Noël, comme à son habitude Sloan ne recevait rien de la part de sa mère, si ce n'est un repas en sa compagnie avec une autre bouilli un tout petit peu meilleure. Mais Bob avait décidé de lui offrir un cadeau, alors avec ses voisins, ils s'étaient cotisés pour lui acheter une petite guitare électrique. Sloan en était ravis. Seulement, il devait là laisser chez Bob, car si sa mère était tombée dessus, elle l'aurait vendu pour en récupérer l'argent.
Dans le quartier miteux dans lequel il vivait, il avait rencontré une bande d'amis qui savaient aussi jouer des instruments. Il y avait Laz, qui avait apprit la batterie, Tex qui savait jouer du synthétiseur à merveille et Kip qui jouer aussi de la guitare, tout en sachant chanter. La bande de garçons avait décidé de se mettre à jouer ensemble, faire comme une sorte de groupe. Alors ils reprenaient des chansons connu et les chanter dans la rue. Ils avaient même réussis à obtenir l'accord de propriétaires de bars du coin d'aller y jouer la journée. C'est quand certains clients des bars qui avaient entendu les jeunes jouer qu'ils leur proposèrent eux aussi de venir jouer en ville.

Les années passaient et Sloan grandissait. Il avait passé l'étape de l'entrée au collège et était d'ailleurs en train de le finir. Il travaillait toujours aussi bien, sa mère était toujours aussi déjanté et ne s'occuper toujours pas de lui, mais en 14 ans de temps, il s'y était largement habitué et il savait qu'il pouvait plus que jamais compter sur les voisins. Quand à ses 3 amis, ils jouaient toujours ensembles et avaient même beaucoup progressé. Ils en étaient même venu à écrire leur propres chansons. Mais c'est toujours Sloan qui les chantait parce qu'avec Kip, c'étaient ceux qui chantaient le mieux et Kip n'arrivait pas à chanter devant beaucoup de personnes, alors il se contentait de jouer et faire les cœurs lorsqu'il y en avait besoin.
Puis un jour, la chance se trouvait avec eux et c'est en jouant dans un des bars où ils jouaient de temps à autre qu'ils firent la connaissance de Luke. Luke était un riche producteur qui aimait traîner dans les bars avec ses vieux potes à ses heures perdues. Il était riche et avait beaucoup de contacts. C'est en écoutant leurs musiques qu'il eu un coup de cœur et qu'il leur proposa de travailler avec lui.
Pour les quatre jeunes hommes, c'était une opportunité en or qui ne se représenterait pas une deuxième fois. C'est pourquoi ils avaient décidé d'accepter. Ils avaient montré leurs textes à Luke et il leur avait corrigé ce qui n'irait pas. Puis, il les avait montré à des amis qui possédé une des maisons de disques les plus réputées. Ils avaient tout de suite craqué pour la musique de la bande, alors ils avaient accepté et les avaient fait enregistrer un album.
Peu après ça, ils durent participer à différents festivals de musiques pour faire découvrir leurs musiques un petit peu partout et surtout essayer de se faire une place dans le monde de la musique. A force d'entendre parler d'eux un petit peu partout en Angleterre, les radios se sont mit à diffuser quelques un de leurs tubes les plus susceptibles de plaire au public. Ils se virent sponsorisé par certaines marques et eurent quelques autres propositions, dont la marque Américaine Rayban.
Leur producteur, Luke, leur avait arrangé une tournée dans toute l'Angleterre, et pour la plus part des salles de concert affichaient complet. Sloan était ravit, il adorait ce qu'il faisait, ça lui changeait de son quartier pourrit dans lequel il vivait avec sa mère qu'il ne voyait plus qu'une à deux fois par semaine. Là il voyait des gens, il vivait la vie, il profitait de l'air frais. Puis voir tous ces gens debout devant la scène qui ne venaient que pour le voir lui jouer lui provoquer une montée extrême d'Adrénaline. Il vivait un rêve, il vivait ce que beaucoup de jeunes aimeraient vivre, il était dans un rêve tout en restant éveillé.
Peu après la fin de leur tournée, lui et sa bande devinrent l'Icône anglaise de la marque Rayban. On pouvait les voir partout sur les affiches Rayban.. Puis Sloan fêta ses 17 ans peu après, il avait beaucoup grandit et cela fit un choque à Bob et ses ex voisins qu'il passait toujours voir. Ils étaient fière de ce petit garçon qu'ils avaient connu haut comme trois pommes et sur qui ils avaient veillé comme sur leur propre enfant. Sloan n'était pas un garçon qui aimait montrer ses sentiments, faire tout un tas de câlins et de bisous, mais il était très reconnaissant de tout ce qu'ils avaient pu faire pour lui. Il les aimait comme si ça avait été ses parents, il les aimait comme s'ils faisaient partie de sa famille. Surtout Bob, celui qui lui avait apprit la guitare alors qu'il était si jeune, qui l'avait toujours soutenu et sans lequel il ne serait pas arrivé là. Lorsque Bob eu son cancer, Sloan lui paya tous les soins dont il avait besoin. Ça gênait Bob, il disait toujours qu'il n'avait pas besoin d'aide, qu'il pouvait se débrouiller seul et que Sloan avait d'autre choses à faire, les choses que l'on fait à son âge. Mais Sloan savait bien que Bob n'avait pas les moyens de se payer les soins qui lui permettraient de guérir, alors lui payer était comme une sorte de remerciement.
Puis Sloan dû repartir pour une autre tournée, mais dans toute l'Europe cette fois. Les gens s'arrachaient les places de concert, ils hurlaient au passage du groupe, ils criaient pour avoir des autographes ou poser en photo avec. Sloan aimait ça, mais parfois ça le gênait, il n'avait pas eu l'habitude que l'on se batte pour lui, pour rester ne serait-ce que quelques secondes avec lui. Il avait toujours été rejeté par sa mère, alors ce succès soudain, cette hystérie qu'il provoquait à son passage le gênait parfois. Mais le pire n'était qu'à venir.
Une fois que, Laz, Tex, Kip et lui revinrent en Angleterre, il remarqua que son compte avait été vidé. Toute sa part de l'argent des tournées, des ventes de disques, des publicités etc... qu'il avait gagné et placé sur un compte bien sécurisé avait disparu. Quand, comme à son habitude il alla faire un tour dans on ancien quartier pour rendre visite à ses voisins, rien avait changé, Bob avait retrouvé sa forme habituelle, il l'accueillie à bras ouverts comme tous les autres voisins. Quand il rentra dans la « maison » dans laquelle il avait grandie, sa mère ne se trouvait pas là. Mais Sloan ne fût gère étonné, elle n'était jamais là, il ne l'étonnerait pas de la voir dans un bar ou à genoux entre les jambes d'un salop. C'est pourquoi il l'attendait, les jours passé. Il n’éprouvait aucun amour envers elle, mais c'était sa mère tout de même, il avait besoin de vérifier si elle allait bien et puis sa lui permettrait de lui faire un petit coucou. Mais il venait toujours passer quelques minutes à l'appartement une à deux fois par semaine et au bout d'une semaine, elle n'était toujours pas passé. Tout d'abord, Sloan songea qu'il ait pu lui arriver quelque chose. Il faut dire qu'elle n'était pas très méfiante et puis les coups dans lesquels elle se fourrait parfois.. Mais ensuite l'idée lui vint, le compte vide, la mère disparue, l'appartement vide, du moins presque, elle s'était barrée avec l'argent. C'était évident même, c'était comme gagner au loto, elle n'avait rien eu à faire pour l'avoir et elle n'aurait certainement plus rien à faire pendant très longtemps. Si elle n'abusait pas des fringues hors de prix ou autres, elle pouvait tenir assez longtemps, presque même toute sa vie. Il faut dire qu'elle avait commencé à plonger dans la drogue, il se peut qu'elle est prit l'argent pour régler quelques dettes envers d'autres toxicomanes ou dealers. Puis après tout, Sloan s'en fichait. Il avait attendu assez longtemps. Et puis, si elle n'avait même pas prit la peine de lui demander avant de tout vider, ce n'était sûrement pas une personne honnête. Au fur et à mesure du temps qu'il passait à réfléchir, il se disait qu'il ne connaissait pas sa mère si bien que ça, en vérité il ne savait rien d'elle, elle s'était contentée de le porter dans son ventre, de le sortir et de le laisser enfermé entre quatre murs. Il en savait même plus de ses voisins, ceux qui l'avaient adopté, qui avait remplacé la mère indigne et le père qu'il n'avait jamais connu. Sloan s'était levé, envahi par une soudaine vague de rage. Il n'avait servit que de portefeuille à cette femme, à cette salope qui couchait avec tous les mecs de la ville qui voulaient bien d'elle, qui passait toute la journée la queue entre les dents, les jambes écartées, les seins à l'air, qui n'était même pas en mesure de s'occuper d'un enfant qu'elle avait eu avec jenesaisqui ! La colère s'était emparée de Sloan, laissant place à un abominable monstre furieux.
Sloan n'a plus rien. Malgré que ses quatre amis aient proposé de l'héberger, il choisit Laz, c'est celui avec qui il s'entend le mieux et le plus proche de la maison de Bob. Mais malgré que Bob le soutienne, Sloan se met à sortir et à aller boire dans les bars. Là il rencontre d'autres jeunes comme lui et sombre complètement dans l'alcool. Ses amis et Bob le soutiennent d'autant plus, mais rien ne peut l'arrêter. L'alcool lui permet de s’évader de penser à autre chose, mais lorsqu'il reprend conscience, il revient à la réalité, il doit refaire face à ses problèmes alors cela lui donne envie de boire et c'est ce qu'il fait. Mais au final, ça n'arrange rien, au contraire, ça lui fait du mal, son état s'empire. Puis un jour, il couche avec une jeune fille alors qu'il est complètement bourré. Le lendemain il part et ne la revoit plus jamais, ce n'était qu’une aventure d'une nuit, rien d'autre.
Il prend conscience de ce qu'il vient de faire, du cœur de la jeune fille qu'il a dû briser et est soudain envahi par le doute, il n'est plus sûr, certain de s'être protégé avant son rapport avec la demoiselle. Puis qu'importe, il ne la reverra sans doute jamais.
Il continue de chanter avec son groupe et enregistre un deuxième album. Les ventes explosent et ils réussissent à récupéré encore plus d'argent que le premier. Puis après, quand tout commence à redevenir normal, calme, il repense à son passé et replonge, mais cette fois il se drogue.

Sloan s'était demandé à plusieurs reprises pourquoi il n'était pas comme tous les autres garçons de son âge, à faire la fête, à boire et fumer de l'herbe occasionnellement, à fréquenter des filles dont il tomberait amoureux par la suite, à coucher avec, à connaître l'amour. Mais non, il était celui que tout le monde enviait, tout le monde voulait être, tout le monde adorait...sauf lui. Il se détestait, il détestait la vie. Mais encore une fois c'était Bob qui l'avait sauvé.
Alors que tout semblait normal, Laz avait remarqué que Sloan n'était pas rentré la veille au soir et n'avait pas dormi dans l'appartement. Il aurait pu passer la nuit avec une fille, mais le plus étonnant était qu'il n'était pas rentré dans la journée non plus. Alors Laz avait été envahi d'un mouvement de panique et était aller trouver Bob. Il lui avait aussi dit qu'il se droguait, mais qu'il ne prenait pas que des pétard. Bob avait alors eu l'idée d'aller dans l'ancienne "maison" de la mère de Sloan qui était d'ailleurs à l'abandon, et comme il l'avait pensé, Sloan se trouvait effectivement à l'intérieur. Il était dans les toilettes, par terre, à moitié évanouie une seringue à la main. Bob avait reconnu de suite ce que contenait la seringue, et par chance, elle se trouvait encore pleine. Ils n'avaient pas eu besoin de l'emmener à l'Hôpital, car celui-ci ne s'était évanouie qu'après s'être cogné la tête sur le rebord des toilettes. Bob c'était empressé de vider la seringue dans les toilettes et de la jeter par la suite. Ils ne pouvaient pas sortir le corps comme ça, c'est pourquoi ils avaient décidé de l'allonger sur le sol et de veiller sur lui le temps qu'il se réveille.
S'ils avaient prit le risque de l'emmener à l'Hôpital, ils voyaient déjà les gros titres et le scandale que cela ferait, sa vie serait fichue en l'air pour un vif geste d’immaturité, non ils ne pouvaient pas. C'est pourquoi, ils avaient attendu que celui-ci se réveille. Une fois qu'il s'était réveillé, Bob et Laz lui avaient bien fait comprendre que la prochaine fois qu'il prenait ces merdes, il risquait l'overdose, il ne fallait pas qu'il continu. Et étrangement, ça avait marché, Sloan avait arrêté toute substance illicite et avait aussi arrêté l'alcool. Ce truc avait mieux marché que si l'on avait prit la baguette d'Harry Potter.
Après un petit moment de calme à se reposer, le groupe avait commencé une troisième tournée vers de nouveaux horizons tels qu'une partie des continents Asiatique et Océanique. Et c'est avec une très bonne entente qu'elle s'était déroulée. Les quatre amis étaient plus que jamais solidaire, aucun ne restait jamais seul, ils veillaient les uns sur les autres.
A son retour en Angleterre, Sloan avait fêté ses 18 ans. Et comme heureux cadeau d'anniversaire, il avait pu constater qu'il était prit pour l'université d'Oxford, car bien évidemment, entre tout le boulot qu'il avait, il continuait tout de même à étudier et sérieusement.
Peu après, il enregistre un nouveau disque. Bien qu'il n'est pas étonné que celui-ci marche, on voit aussi que sa musique plaît aux habitants de nouveaux pays. Mais un scandale vient frapper. Une fille avec qui il aurait couché des mois de cela vient réclamer de l'argent pour nourrir l'enfant dont Sloan est père. Pour cette dure épreuve où il se retrouve tout le monde à dos, il vient demander conseille à Bob qui lui dit de suivre sa raison.
Enfin de compte, Sloan ni être le père et c'est Kip qui lui sauve le coup en affirmant qu'il se trouvait chez sa grand-mère en sa compagnie au moment où l'enfant aurait été fait. Peu à peu, cette histoire tombe aux oubliettes et le groupe finit par se séparer, chacun jugeant qu'il doit s'occuper de sa vie.
Laz décide de se consacrer à ses études, la vie de chanteur devenant trop compliquer pour pouvoir le faire sérieusement. Tex attrape un accident en tombant dans des escaliers et peu après il entre en cure de désintoxication. Kip se décide à se lancer dans une carrière solo. Quant à Sloan, il décide de changer radicalement de vie pour revenir à quelque chose de plus stable. Il veut mener une vie "normale". Il réussit à se faire accepter à Harvard grâce à son producteur -devenu un ami très proche- qui à des contacts, bien qu'ils aient été réticents à l'idée de faire rentrer une star du rock qui a causé un scandale en Angleterre, dans le passé. Mais Sloan se fait tout de même bien voir en créant une association d'aide aux mineurs toxicomanes, ayant lui même était touché par ça. Enfin, il dit au revoir à Bob qu'il vient revoir régulièrement. Il quitte sa bande, Kip, Tex et Laz, tout en leur envoyant des mails très souvent et en passant les voir lorsqu'il vient en Angleterre.
Avant d'arriver à Harvard, Sloan change son prénom pour se faire appeler Elhe, il pense que cela l'aidera à oublier son passé pour se concentrer sur son avenir. Il pense aussi que cela n'interpellera pas tout de suite les gens, parce Elhe l'étudiant et Sloan le rockeur ça ne se ressemble pas du tout.